| | Addoth I. Mausarje suis en vacance je reviens vite ✜ Date d'inscription : 18/07/2018 ✜ Lettres d'Amour : 116 ✜ Salaire mensuel : 0 ✜ Compte en banque : 1579 $ ✜ Age : 35 ✜ Enfants : Aucun enfant. ✜ Profession : Je suis tatoueur ✜ Avatar : Rick Genest, l'incroyable, le magnifique. Je sais que ça semble totalement improbable et pourtant le voici sous vos yeux ébahis. ✜ Crédits : Moi-même parce que j'aime faire des choses avec mes petites mains voyez-vous. ✜ Autres Comptes : Moony Park, la resplendissante. ✜ Niveau D'écriture : Je suis une Vague (s'adapte au partenaire).
| Mer 18 Juil - 12:04 Addoth I. Mausar |
| | Addoth I. Mausarje suis en vacance je reviens vite ✜ Date d'inscription : 18/07/2018 ✜ Lettres d'Amour : 116 ✜ Salaire mensuel : 0 ✜ Compte en banque : 1579 $ ✜ Age : 35 ✜ Enfants : Aucun enfant. ✜ Profession : Je suis tatoueur ✜ Avatar : Rick Genest, l'incroyable, le magnifique. Je sais que ça semble totalement improbable et pourtant le voici sous vos yeux ébahis. ✜ Crédits : Moi-même parce que j'aime faire des choses avec mes petites mains voyez-vous. ✜ Autres Comptes : Moony Park, la resplendissante. ✜ Niveau D'écriture : Je suis une Vague (s'adapte au partenaire).
| Mer 18 Juil - 12:05 Addoth I. Mausar C'est mon histoire Je suis né à Cincinnati, dans l'Ohio. Dit comme ça, ça fait un peu bête, je dois bien l'admettre. Surtout quand on connaît Cincinnati. En soit, la ville n'est pas moche. Un peu triste et grise, mais je suppose qu'aux États-Unis, toutes les grandes villes sont comme ça. Mais ça me paraît important, de dire que je suis né dans l'Ohio. Ma mère était institutrice pas loin de chez nous. Papa lui, il était militaire, avec une jolie carrière derrière lui et quelques grades, mais comme tous les grands hommes de ce domaine, il avait fait une guerre. Ou plusieurs. Mais le truc, c'est que la guerre, ça amoche, ça rend dingue et ça vous bouffe la vie comme un parasite. J'étais fils unique, mais en fin de compte, je le suis toujours. J'ignore comment mes parents ce sont rencontrés, ni même s'ils s'aimaient, mais elle a fini par se barrer avec l'argent et sa bague de mariée sans même se soucier de moi. Je crois que ce départ a tué papa. « Ta femme c'est ce que tu as de plus précieux, si elle se barre, c'est que t'as merdé quelque part ». Sauf que lui, il n'a jamais merdé nulle part. Bien droit dans ses bottes, aussi présent qu'il le pouvait avec sa case en moins et son délire conspirationniste, il m'emmenait pêcher un week-end sur deux et tirer à la carabine le vendredi soir après l'école. On regardait les matchs de base-ball et de catch ensemble et parfois même on allait à l'église pour se décrasser un peu de nos pêchés. Il m'aidait avec mes projets en art appliqué, m'encourageait dans mes idées et assistait à quasiment tous mes spectacles de fin d'année. Il était peut-être un peu cinglé, mais il était le meilleur des pères possibles. L'été, on partait pour la Nouvelle-Orléans, passer quelques temps chez mes grands-parents. Papy aussi, il avait fait la guerre. La grande guerre même. Et il y avait perdu une jambe. Au début c'était étrange, mais Mamie en rigolait souvent, elle disait qu'elle l'aimait bien elle, avec une jambe en moins. Maman avait dû être pareil, avec papa et comme il avait toujours ses deux jambes, elle était peut-être partie pour ça.
Je suis resté naïf jusqu'à mes dix ans. A cet âge-là, j'ai totalement abandonné l'idée qu'elle revienne nous voir un jour. A cet âge-là aussi, Papy est mort et comme Mamie s'est retrouvée seule, avec papa, on a décidé d’emménager à la Nouvelle-Orléans. Cette ville était beaucoup plus chouette et colorée que Cincinnati et très vite, j'ai apprécié l'ambiance festive, mais aussi tellement plus chaleureuse que celle de ma ville natale. Le soleil et la chaleur équatoriale ont fait du bien à papa aussi. On était plutôt content de notre petite vie, de ce que nous y faisions et de comment nous y vivions. Puis Mamie est morte, un peu après, alors que je venais tout juste d'avoir onze ans. Papy devait lui manquer énormément. Mais papa et moi, on a décidé de rester là-bas , parce que finalement, notre vie au soleil n'était pas si mal.
Alors, la vie a continué son petit bonhomme de chemin. A mes treize ans, j'ai rencontré Mackenzie, une fille de mon école, plutôt jolie et super souriante. Très vite, je suis tombé fou amoureux d'elle. Sans doute parce qu'elle était d'une douceur et d'une patience sans limite. Elle me rendait passionné, heureux et tellement joyeux que papa s'en moquait parfois. Il n'arrêtait pas de me répéter que je devenais beaucoup trop sentimental. Mais Mackenzie était l'amour de ma vie. Et c'était réciproque. Alors, on a grandi ensemble. Et on a commencé à vieillir ensemble. Quand je me suis engagé dans l'armée finalement, quelques années plus tard, on était toujours ensemble. Et quand je lui ai annoncé que je comptais rejoindre la Navy, plus tard, elle m'a encouragé à poursuivre sur ce chemin. Mon père se pavanait en permanence et ne cessait de me considérer comme un dieu vivant ; « Tu deviens un homme maintenant, un vrai, mon gamin ». Je devenais un homme. Un vrai.
« Ryan bouge ton put*in de cul on est en train de se faire canarder là ! » Un souffle, un second. Je m'élance. J'avais rejoint les Seals au pire moment possible. L'Irak n'avait rien d'une balade à la plage. C'était juste un put*in de nid de guêpe dans lequel on met le pied et dont on n'est incapable de se dégager. Une horreur sans nom. Pas d'armes, pas de ressources, pas de munitions, pas d'appui aérien ou très peu. Nous n'étions qu'un foutu brigade fantôme dont personne ne savait rien. Et si on y laissait notre peau, tant pis, nous n'avions fait que servir notre pays. C'est à peu près à ce moment-là, alors même que j'étais sur le terrain en train de risquer ma fichue vie, que j'ai commencé à avoir la rage, la haine, envers tout et rien à la fois. La seule chose qui me permettait de tenir, c'est Mackenzie et mon père. C'était la maison que nous voulions acheter, les enfants que nous voulions et toute cette vie commune qui nous faisait rêver. C'était la seule fichue chose qui me permettait de tenir et d'éviter de me tirer une balle dans la tête. En fait, nos femmes, c'était la seule fichue chose qui nous permettait tous de tenir. Mais Katrina a tout foutu en l'air en l'espace d'un instant. Nous n'étions pas là, nous n'étions pas chez nous pour aider notre famille.
A mon retour, j'ai appris la mort de papa. Noyé dans son sommeil par ce foutu ouragan. La maison de mamie était en ruine et Mackenzie à l'hôpital, trop secoué par la mort de mon père, rongée par la culpabilité de ne pas l'avoir aidé. Et moi, je me sentais simplement minable. J'étais parti loin de chez moi pour sauver mon pays alors que cette foutue menace était là, au pallier de ma maison. Mackenzie est partie deux mois plus tard. « T'étais pas là Ryan, tu ne sais pas ce que c'est, la mort. » Non. Je n'étais pas là pour entendre les gens hurler de terreur. Non je n'étais pas là pour faire évacuer la ville. Pour voir les morts. Pour voir la Mort. J'avais jamais connu ça, c'est clair. Alors, elle est juste partie, comme maman. Elle s'est juste tirée en me laissant seul. Seul et avec un million de questions et de regrets. Seul avec un début de syndrome post-traumatique.
Je suis retournée avec les autres gars et le temps a commencé à passer très lentement. Le médecin n'était pas super enjoué à l'idée de me faire repartir, mais finalement et comme je commençais à être bien gradé, il m'a laissé accepter une autre mission, une dernière. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré Owens. Un drôle de type, d'origine anglaise, qui passait la moitié de son temps en Angleterre et l'autre moitié sur le sol américain. Un mec plutôt reglo' et bougrement drôle avec ses blagues sur les chinois. Nous avons un peu sympathisé. Puis finalement, on est devenu de bons amis. Ça faisait du bien, de réussir à trouver un point positif dans ce fichu merdier qu'était ma vie. Même en Irak, c'était cool d'être avec lui, parce que je n'avais pas à me soucier de ce qu'il se passait dans mon dos ; je savais qu'il couvrait mes arrières et ça me convenait parfaitement. Je me suis probablement rattaché à lui parce que je n'avais plus personne, mais en même temps, ça m'a permis d'oublier un nombre incalculable de soucis. « T'es un bon gars Ryan, mais t'as un nom vachement dégueulasse » qu'il répétait sans cesse. Au final, je lui ai laissé l'occasion de me trouver un nouveau nom. Addoth. Pourquoi ? Parce que c'était le nom d'un dieu de la mort dans un de ses bouquins de gosse. J'ai rigolé le jour où il m'a dit ça pour la première fois. Puis au final, j'ai fini par trouvé ça cool, original et drôlement impressionnant. Alors, je l'ai laissé faire. Les autres l'ont suivi. J'ai laissé faire aussi. Le lendemain, on a abattu l'un des hommes le plus recherché au monde. Et personne n'a cherché à nous en féliciter, aux Etats-Unis. Avec une balle entre les yeux, rien n'était pourtant terminé.
Alors, ça a fini par m'user. Me stresser. Et finalement, me rendre totalement fou. Les médecins étaient unanimes sur mon cas. Syndrome trop important pour pouvoir continuer. J'ai dû prendre une retraite avancée. Owens aussi, finalement. On a passé quelques temps ensemble aux États-Unis, cherchant quoi faire. Il a rapidement trouvé, chez lui, en Angleterre. Un job de vigile plutôt bien payé, avec quelques extras en plus à côté. Il m'a proposé de le rejoindre. J'ai hésité. Je ne connaissais rien là-bas, pas même les coutumes. Mais en même temps, je n'avais plus rien aux États-Unis qui puisse réellement me retenir. Et puis finalement, je me suis tirée et je l'ai suivi.
Là-bas j'ai vraiment fait de mon mieux pour m'adapter. Avec mon meilleur ami comme colocataire, on imposait pas mal le respect grâce à notre ancien métier et j'ai été engagé en tant que videur dans une boite de nuit plutôt respectueuse. Et j'ai décidé de me prendre au jeu et de commencer à faire peur aux gens. Mais les bons tatoueurs ne courent pas forcément les rues à Londres et il m'a fallu ruser et me dégoter pas mal de contacts avant d'en trouver finalement un. Alors, les premiers tatouages sont apparus. Puis je me suis découvert une véritable addiction pour les aiguilles et l'encre. « Tu devrais faire le visage Addoth, ça ferait carrément plus stylé... » j'ai attendu avant de me lancer. Lui il cherchait une signification spécifique à chaque os, à chaque insecte. Pour moi c'était tout vu. C'était juste mon reflet dans un miroir, un pâle cadavre, une ombre de moi-même, une bête morte en putréfaction. Et plus le temps passait, plus je me prenais de passion pour le dessin. A partir de ce moment-là, Owens m'a présenté à un ami, qui m'a lui-même présenté à un autre ami. Des gens pas toujours super fréquentables, mais qui aimaient le dessin autant que moi et qui étaient prêt à me former en échange de quelques petits services. Conduire quelqu'un d'un point à un autre de la ville. Faire peur à un type au coin de la rue. Assurer la sécurité d'un autre à une soirée mondaine. Mon apparence suffisait souvent pour que personne ne tente quoi que ce soit, mais parfois -rarement- j'en arrivais aux mains. Et ma réputation commença à se créer. Une sorte de mythe que les gens entretenaient avec des ragots en tous genres. Mais franchement, je n’en n’avais strictement rien à foutre. Aujourd'hui encore, d'ailleurs.
Jusqu'à ce que je réalise que je ne bossais pas toujours pour des gens forcément très honnêtes. Et c’est ce qui m'a empêché de continuer. Alors une fois ma formation achevée, j’ai pris l’argent que j’avais obtenu en héritage, j’ai dis au revoir à mon meilleur pote, et je me suis tiré sans réfléchir. Le pays me manquait mais je ne voulais pas retourner à la Nouvelle-Orléans. C’est donc un peu par hasard que je suis tombé sur Fairwalk. Et c’est avec tout autant de hasard que j’ai réussi à dénicher un commerce à vendre, qui proposait un studio à l’étage. Gros coup de poker pour moi, j’ai finalement investi dans le but d’ouvrir mon propre salon de tatouage, dans l’espoir que mon père soit toujours aussi fier de moi. |
| | Kalianah RhodesDéTERMINé et têtu ✜ Date d'inscription : 10/07/2018 ✜ Lettres d'Amour : 315 ✜ Salaire mensuel : 5 ✜ Compte en banque : 2188 $ ✜ Age : 28 ✜ Profession : Étudiante en droit et dogsitter pendant ses temps libres. ✜ Avatar : Katherine Mcnamara. ✜ Crédits : Stelku (avatar). ✜ Autres Comptes : Zelda Davenport et Leonora Turner. ✜ Niveau D'écriture : Je suis une Vague (s'adapte au partenaire).
| Mer 18 Juil - 12:45 Kalianah Rhodes Rick ! ** Bienvenue parmi nous. Très bon choix d'avatar j'ai hâte de voir ce que tu nous réservés. Bon courage pour ta fiche. Si tu as des questions n'hésites pas à nous contacter. Ton avatar est réservé pour 5 jours soit jusqu'au 23 juillet. |
| | Addoth I. Mausarje suis en vacance je reviens vite ✜ Date d'inscription : 18/07/2018 ✜ Lettres d'Amour : 116 ✜ Salaire mensuel : 0 ✜ Compte en banque : 1579 $ ✜ Age : 35 ✜ Enfants : Aucun enfant. ✜ Profession : Je suis tatoueur ✜ Avatar : Rick Genest, l'incroyable, le magnifique. Je sais que ça semble totalement improbable et pourtant le voici sous vos yeux ébahis. ✜ Crédits : Moi-même parce que j'aime faire des choses avec mes petites mains voyez-vous. ✜ Autres Comptes : Moony Park, la resplendissante. ✜ Niveau D'écriture : Je suis une Vague (s'adapte au partenaire).
| Mer 18 Juil - 13:25 Addoth I. Mausar Hey merci beaucoup ! Normalement ma fiche ne devrait pas tarder à être terminée, alors pour les 5 jours de délais ça devrait aller |
| | Andrea BlumbergOUVERT ET PATIENT ✜ Date d'inscription : 04/04/2018 ✜ Lettres d'Amour : 153 ✜ Salaire mensuel : 108 ✜ Compte en banque : 672 $ ✜ Age : 31 ✜ Enfants : Non pas d'enfant. Car le truc qui grandit en moi n'est pas à moi alors il compte pas. ✜ Profession : Je suis serveuse au Starbuck. ✜ Avatar : Rita Volk ✜ Crédits : ☾ sunshine ✜ Autres Comptes : Ezra Davenport ✜ Niveau D'écriture : Je suis une Vague (s'adapte au partenaire).
| Mer 18 Juil - 14:42 Andrea Blumberg |
| | | Mer 18 Juil - 16:10 Invité Bienvenue par ici!! Et ça c'est quelqu'un de rapide |
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