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Again - Jude
Charlie White
Charlie White
froid et détaché
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froid et détaché

Jeu 20 Sep - 13:39
Charlie White

MOOOOOOOM ?



« - Mamaaaaaan ? » J'hurle en rentrant dans le restaurant aux quelques tables déjà occupées de la fin de journée. Presque plein , le restaurant, je dois avouer. C'est pas si rare. Si le restaurant de Fred était en train de couler lorsqu'il s'était mit en couple avec ma mère, il avait eut un tout nouveau succès avec la gestion et les directives de cette dernière.  Ma mère est une femme gentille , c'est une femme compréhensive. Elle sait toujours tout gère et je tiens clairement pas d'elle. « -Maaaaaaaamaaaaan. » Plus fort. Et Fred sort sa tête des cuisines et me balance une claque à l’arrière du crâne. « - Tu vas arrêter d'hurler dans mon restaurant , sale môme. » Je ricane et Fred me montre la direction dans laquelle se trouve ma mère. J'lui fais un sourire et il se mets à me dire que pour l'anniversaire de leurs mariage , il allait emmener maman à Miami. Qu'ils allaient passer une semaine là-bas et que c'est une surprise. « -Tu lui dit pas , hein. » Je hoche la tête. Je vais pas dire que ça m'embête. Parce que je sais que Fred c'est un mec bien. Il s'est toujours bien occuper de maman. Toujours aux petits soins et ils sont tellement collés l'un à l’autre que ma mère ne sait plus faire sans Fred et inversement. Alors c'est sûr que j'ai pas mon mot à dire. Mais ça me met mal à l'aise quand même. Parce que Fred me parle comme si j'étais son fils et il a prit une part importante dans ma vie , à moi-aussi. Mais, je sais pas. J'me dis que si je m'attache trop , qu'on devient trop proche, il pourrait se barré comme mon père. Alors je garde mes distance. Même si c'est le remplacement de mon paternel depuis que j'ai dix ans. Il m'a vu grandir et évoluer.  Il m'avait fait la leçon , m'avait punis , m'avait offert des cadeaux pour noël,  Il m'avait même donner mes premiers conseils sur les filles. Bon , j'étais déjà plus puceau depuis un moment quand il avait décidé de le faire. Mais , Fred avait été un père pour moi. Plus que mon propre père. Et il ne m'avait jamais demander quoi que ce soit en retours. Il m'avait jamais demander de le considérer ou quoi que ce soit d'autre.

Ma maman finit par apparaître dans l'encadrement de la porte. Elle grimace quand elle voit les blessures sur ma gueule. Je lui fait un sourire désolé. Elle n'aime pas , ma mère , lorsque je décide de me battre. Elle n'aime pas non plus , lorsque je me blesse , lorsque j'suis comme ça. Je crois qu'elle connait mon amour pour les problèmes. J'crois qu'elle sait que je suis qu'un sale gosse et j'crois que parfois j'ai tendance à flirter avec la limites des problèmes qu'il ne vaut mieux jamais avoir. Elle a peur pour mon avenir. J'me laisse tomber , nonchalant sur la chaise de notre table habituelle. « -Tu t'es encore attiré des ennuis ? » Elle dit , attrapant mon visage , debout face à moi pour me relevé la tête. Elle glisse un doigt sur la croûte de sang séché qui s'est formé sur mon menton et je fais une petite mine. « -Non, t’inquiète m'man. J'suis tombé en skate.  » Je dis , petit sourire. Et je sors de mon slim , mon téléphone cassé. « -Encore ? » Elle dit, dépitée. « - Ça doit faire 5 ans que j'ai le miens. Comment tu fais , C ? » Je hausse les épaules. « - Surtout que c'est pas comme si tu oubliais pas ton téléphone la moitié du temps. » Je rigole un peu. « - Il est passé sous les roues du Skate en question. » Et elle soupire. « - Et le deuxième larron ? » Je sors de ma poche mon paquet de clope tout écraser, m'en sors une et l'allume. «- Il va pas tarder , j'pense. »

Et c'est toujours à ça que ça ressemble lorsqu'on décide d'aller dîner chez Fred. Je me fais engueuler parce que j'ai encore un truc casser. Ma gueule , mon téléphone ou les deux.  C'est toujours comme ça. Jude arrive toujours un peu après moi. Et quand il arrive , il a cette tête blasé du type épuisé. J'lui fais un doigt quand il arrive. Juste pour le plaisir et j'me fais claqué l’arrière de la tête alors que ma mère se jette sur lui. Je crois que Jude est le fils préféré de ma mère. Sauf que c'est pas son fils. Et qu'elle est pas sa mère. « -Yo », je lance. » et ma mère nous fait un petit sourire. « - Quatre fromages et calzone , hein ? » Je hoche la tête et puis elle se tourne pour hurler notre commande alors que Fred est littéralement à deux pas . «-Et donc , vous vous êtes tout les deux casser la gueule en skateboard. » elle dit en glissant les mèches de cheveux de Jude. « - Vous vous foutez de ma gueule. » Elle dit et je mets un coup de coude dans les côtes de Jude. « - Nan , lui il est tombé » et Je me tourne vers Jude l'air de lui dire de fermer sa gueule. Mais en vérité , j'crois qu'il a aussi peur de ma mère que moi , parce qu'il ne dit rien.  « - Bon. Peu importe. » Elle s'assoit en face de nous et s'allume une cigarette. « -  Tu compte me ramener une fille bientôt. Une vraie fille , hein. Pas ta fausse copine à la con. » Elle change de sujet et je roule des yeux. J'aurais préféré encore parler de comment on s'est fait courser par la police hier soir. « - J'ai pas de fausse copine. C'est juste que ça va pas avec Kay. J'suis en train de la larguée. Mais, Jude il a une copine , lui. T'as cas en parler avec lui. » Ouais , rien à foutre , je détourne la conversation vers Jude pour qu'on me prenne pas la tête. Et puis je ne veux pas penser à Maxine ni au fait que je suis triste. « - C'est vrai Juju ? C'est pour ça que t'es mon préféré. Au moins avec toi , j'aurais peut-être une chance d'être un peu grand-mère. »  Elle dit en lui faisant un sourire. J'suis sûr que Jude doit être en train de devenir blême.  Et moi je me mets à rigolé. « -Parles-moi d'elle. » Elle dit et je me tourne vers Jude avec un sourire. « -Oui , Juju. Parles nous d'elle. »

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Jude Miller
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Jeu 20 Sep - 22:22
Jude Miller
Again

Again - Jude  When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Sautant de son lit sur lequel il était allongé telle une masse informe depuis près de quatre heures, Jude se mouva jusqu’à sa console de jeux qu’il éteignit d’une pression sur le bouton power avant de se rendre à son armoire d’un pas léger malgré la douleur à son torse.

S’il était vrai qu’il avait quitté Charlie le matin même, il était plutôt enthousiaste à l’idée de le retrouver ce soir chez Fred, autour d’une bonne pizza, sous le regard bienveillant de Miranda.
Fouillant à l’intérieur de sa minuscule armoire remplie à ras-bord de vêtements tous semblables les uns aux autres, Jude en sortie un T-shirt noir qu’il enfila après une toilette sommaire.
Hors de question de mettre une couleur qui risquaient de mettre en évidence sa blessure encore toute fraiche, se remettant à saigner par instants.
Si Miranda voyait du sang sur ses vêtements, nul doute qu’il allait encore se prendre un sacré savon.
Déjà que l’entaille à son arcade n’allait sûrement pas passer inaperçue… De même que la vilaine croûte se formant sur le menton de son fils biologique d’ailleurs.
Riant doucement à cette pensée, le brun se dit que, décidément, ils allaient passer une bonne soirée sous l’hospice des questions gênantes et des morales plus ou moins directes.
Mais qu’importe au final. Le garçon aimait bien cette manière qu’avait la mère de son ami de les moraliser. Il se sentait important à ses yeux. Au moins un peu. Et ça lui faisait un bien fou.
S’il est une chose que Jude n’insulterait jamais, même pour rire, c’était bien Miranda.
Il avait bien trop de respect pour elle pour le faire.
Se coiffant néanmoins de manière à cacher au moins en partie sa blessure la plus voyante, il sourit à son miroir avant d’attraper ses clefs et, après un dernier regard à Gon, sortir de chez lui direction chez Frederico.

Lorsqu’il pénétra la pizzeria encore pleine à cette heure pourtant proche d’être tardive, Jude sourit à Fred sempiternellement présent derrière son comptoir. Ou devant sa cuisine, selon le point de vue où l’on se plaçait.
Ce dernier, pétrissant sa pâte à pizza avec presque autant d’automatisme que d’amour, répondit à son sourire avant de lui indiquer d’un signe du menton la table où Charlie et Miranda étaient installés.
Moue comme un mec venant de parcourir 4km après 4 heures de glande, Jude s’approcha d’eux un demi sourire en coin avant de se renfrogner à la vue du doigt tendu de son frère.
S’apprêtant à lui répondre par la réciproque, il fut couper dans son geste par la claque soudaine de Miranda à l’arrière du crâne de son fils malpoli, faisant doucement sourire l’ouvreur rangeant aussi sec son doigt.
Se lançant enlacer par cette femme qu’il connaissait depuis l’adolescence, Jude rendit son salut à Charlie d’un signe de main avant de se détacher de sa mère et s’installer à table, haussant la tête en réponse à la question de Fred n’en attendant aucune.
«-Et donc , vous vous êtes tout les deux casser la gueule en skateboard.Vous vous foutez de ma gueule. »
Qu’elle demande, écartant sa mèche de cheveux cachant tant bien que mal son arcade malmenée. Tant pis. Il aura au moins eu le mérite d’essayer.
Un sourire en coin, le brun jeta un coup d’oeil complice à son frère.
Ainsi donc, c’était là l’excuse qu’il lui avait sortie cette fois ci ?
Confirmant l’histoire que Charlie venait de lui inventer d’un signe de tête, il grimaça au sentir du coup de coude de ce dernier à ses côtes blessées avant de le fusiller du regard, mimant un « connard » de ses lèvres.
Sur tout l’espace qu’offrait son corps, il avait fallait que cet enculé choisisse de le frapper là où il s’était ouvert ?
Main à coupé que sa blessure s’était remise à saigner suite à ce coup.
Heureusement qu’il portait du noir.

S’installant aux côtés de Charlie sur la banquette, Jude se prit à observer Fred préparer leurs pizza avec un appétit grandissant, son ventre témoignant de son impatience à grand coup de gargouillements.
Il n’avait rien manger de la journée. Et à peine la veille.
Levé tard en compagnie du tatoué et occupé à rien foutre qu’il était, il n’avait pas pris le temps de déjeuné et, entouré de toutes ces odeurs alléchantes, la faim commençait doucement à se faire sentir.
Imitant Miranda, il se sorti une cigarette qu’il s’alluma d’un geste machinal avant d’étirer un sourire satisfait à l’entente de la question de cette dernière concernant les amours de Charlie.
On y était. Enfin la partie marrante. Celle ou Cha tentait d’esquiver de manière plus ou moins efficace. Souvent moins que plus d’ailleurs.
Tirant sur sa clope, Jude s’adossa à la banquette et attendit, sourire aux lèvres et regard pétillant de malice.
Malice qui se mourut sitôt l’esquive de son frère franchissant ses lèvres.  « - J'ai pas de fausse copine. C'est juste que ça va pas avec Kay. J'suis en train de la larguée. Mais, Jude il a une copine , lui. T'as cas en parler avec lui. »
Traitre. Cafteur. Sale cafteur !
Écrasant le pied de cette insupportable balance en signe de mécontentement, Jude se contenta d’un haussement d’épaule évasif en réponse à la demande de confirmation de la femme, écrasant un peu plus fort encore le pied de Charlie lorsque celui-ci répéta cet ignoble surnom que ses parents biologique comme de coeur semblaient prendre un malin plaisir à utiliser.
Juju…
« C’est pas vraiment ma copine en faite… Juste une fille que j’ai rencontré en boite et… à qui je parle un peu... »
Fusillant une nouvelle fois Charlie du regard, il du se faire violence pour ne pas lancer le sujet Maxine sur la table par simple vengeance.
Mais il n’était pas comme ça.
Jude avait promit au châtain qu’il n’en dirait rien à se mère et il tenait ses promesses.
Pas comme ce dernier…
Dernier coup de pied discret dans le tibias du Charlie avant qu’il ne sourit de son air le plus angélique à la tablée. « Et chez vous, quoi de neuf ? Vous allez vous décider à prendre quelques vacances ou on va devoir brûler le magasin pour vous forcer à faire une pause ? »
Alternant son regard entre elle et Fred, il sourit d’un air provocateur, le regard pétillant alors qu’il observait l’homme bedonnant s’approcher d’eux avec leurs premières commandes.
Efficace et pas cher. C’est bien Fred que préfère. Oui c’est Fred. FRED. « BON APPETIIIIIIIIIIT »
Un cri venant du coeur, faisant se retourner plusieurs têtes alors que Jude n’en avait cure et se contenta de découper sa calzone avec appétit, le regard brillant comme mille diamants.


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Ven 21 Sep - 18:54
Charlie White

I SAW HER



« -Oui , Juju. Parles nous d'elle. » Comme d'habitude , je manque de patience quand il s'agit de ma vie personnelle. Je comprends, au fond. Pourquoi ma mère ne veut pas lâcher l'affaire. Je comprends pourquoi elle a envie de savoir ce qui se déroule dans ma vie et je comprends également qu'elle ait envie d'être présente pour moi. Elle s’inquiète. Quelle mère ne s'inquiéterait pas ? Je sais que j'ai de la chance , alors j'agresse jamais ma mère. Je l'envoie jamais chier.  J'ai beau être un garçon impulsif dans tout les autres milieu de ma vie, je ne le serais jamais avec ma mère. Ma mère c'est ma seule famille. C'est la personne la plus importante. Au dessus de toute la petite pyramide de personnes qui gravitent autours de moi, ma mère sera toujours la première et la seule pierre à l'édifice qui me tient debout. Sans elle , tout s'écroule. J'ai pour elle , un respect infini. Et si je lui mens effrontément comme ça , c'est peut-être aussi pour ça. Parce que je veux pas faire du mal à ma mère.  J'pourrais jamais. Donc je laisse penser que je suis passer à autre chose avec Maxine. Je laisse penser que j'ai des copines plus ou moins sérieuse, sans jamais présenter ces filles-là à ma mère. Parce qu'elles sont pas dignes , ces filles. Et je dois avouer , Maxine non plus , n'est pas franchement digne.  Alors j'ai jamais présenter personne. J'ai jamais ne serait-ce qu'essayer d'avoir une conversation sérieuse à ce propos , que ce soit avec ma mère ou avec quelqu'un d'autre , proche de moi, parce que y'a peut-être rien à dire aussi. J'ai fini par me demander si la seule personne que j'aimerais jamais c'était Max. J'ai finis par me demander aussi, quel était l’intérêt pour moi de retenter ma chance autre part. Parce qu'après tout , comme le dit si bien Jude, j'ai un goût pour les femmes pas fiable bien au dessus de la moyenne. J'ai jamais aimer que des filles en couple, que des filles pas prêtes à se lancer dans une relation ou tout simplement des filles avec un historique bien trop lourd. Toutes mes relations sans aucune exception c'étaient terminées assez brutalement et jamais de façon plaisante. Alors à quoi bon ?

Je préfère détourner la conversation. Regarder le sourire de Jude satisfait de voir  qu'on va encore me prendre la tête pendant une heure , disparaître sans transition. Il avait , il y a juste une seconde , un air bien trop content sur la gueule. Sourire malicieux et un air entendu au visage. Alors je détourne la conversation sur lui. Après tout , je mentais pas , cette fois. Jude était bel et bien en train de tomber amoureux. Parce que je connais mon frère. Sa façon de sourire comme un attardé devant son téléphone et puis, quand il commence à aimer quelqu'un , il se plait à l'observer et l'analysé sous toute les coutures. Il se plait à se prendre la tête sur où serait sa place avec cette fille. Et je l'envie, parfois. Il a une facilitée avec l'amour que moi j'ai pas. J'aimerais bien , être un peu plus Jude et un peu moins moi. Il se remet vite, il arrive à passer à autre chose , il a cette maturité que j'ai pas.  Qui me pousse à continuer d'essayer alors qu'en fait , ça ne devrait pas être une bonne idée. Je sens le pied de Jude écraser violemment le mien et j'inspire pour ne pas  hurler un gros « AIE » dans tout le restaurant. Il a écraser mon petit doigt de pied , j'ai mal.  Mais j'fais quand même un sourire à sa réponse. « C’est pas vraiment ma copine en faite… Juste une fille que j’ai rencontré en boite et… à qui je parle un peu... »  Ma mère fronce un sourcil et se tourne vers moi pour me mettre une tape sur la main de lui avoir menti , je retire ma main d'un geste. Et l'attention de ma très chère génitrice est détournée par les questions de Jude .  

Il s'échappe le bougre.  « Et chez vous, quoi de neuf ? Vous allez vous décider à prendre quelques vacances ou on va devoir brûler le magasin pour vous forcer à faire une pause ? »  Je cogne de nouveau d'un coup de coude , les côtes de Jude, grognant un «- Ta gueule. » Bien mérité et puis alors que ma mère commence à se lever pour aller voir un peu Fred, je glisse mine de rien , une nouvelle information. « - La copine de Jude est mannequin et ils passent leurs temps à s'envoyer des sms. » Ma mère se tourne , jette un œil à ma tête pour chercher à définir si je mens , à la tête de Jude , qui devient de plus en plus pâle et puis je hausse les épaules. « - Il vont faire de siiii beauuuux bébééés. » Je dis , prenant une voix de fille et explosant de rire. Et puis je laisse tomber ma tête contre ma main et ma mère se rassois presque immédiatement toute excitée, sourire satisfait aux lèvres.

Et la situation à beaux être drôle , en vérité, j'avais pas oublier ce qu'il m'avait dit par sms. Et si je ne voulais pas l'aider directement , ni le conseiller directement , c'était surtout parce qu'il me semblait évident que je n'étais pas la personne idéale pour faire ça sans me prendre une pluie de reproche. Puisque tu as de si bons conseils , pourquoi tu les appliqueraient pas pour toi, premièrement ?  Aucune envie d'entendre ce genre de reproche , alors je détourne le truc. Après tout, ma mère est toujours de bons conseils. « -Il veut pas trop s'engager parce que c'est une mannequin avec plein de thune et qu'elle a un grand appartement. » je dis et ma mère outrée ,m'observe. Elle lève la main bien haut et retourne une claque bien sentie dans le visage de Jude. Je me contente d'observer , silencieux. «- Non mais t'es pas un peu con , toi ? » Elle dit. « -Et alors , cette fille a de l'argent ? En quoi c'est grave !  J'vous ai certainement pas élever tout les deux avec cette appréciation pour l'argent. Toi comme ton frère, Jude. Je veux plus entendre parler de ça , tu m'entends ? »  je fronce un sourcil , surpris de voir qu'elle est vraiment fâcher. Elle se mets à parler et à parler et passer un savon à Jude avec une application qu'on ne lui voit que très rarement. Ça commence à aller trop loin alors je fini par couper ma mère. « - J'ai revu Maxine. »

Silence.

Silence encore , quand elle se tourne vers moi et que Fred arrive pour s'asseoir avec nous. Ça a jeter un vrai froid , pour le coup. Je m'y attendais , évidemment. Mais, ça au moins eut l'effet escompter de calmer ma mère sur les principes à la con de Jude. Elle reste calme ma mère. J'pense qu'elle est aussi surprise qu'indécise sur la réaction à avoir. « - Tu as revu Maxine. » Elle répète et je hoche la tête alors que Fred écarquille les pupille , se tournant vers Jude pour l’interroger du regard. « -Ouaip. » Je dis.  Et je sens que c'est le calme avant la tempête. Dans une seconde ma mère va exploser et je vais me faire dégommer. « -Et pourquoi est-ce que cette chère Maxine t'as fait l'honneur de sa présence ? » Elle dit , voix qui tremble , prête à me frapper à la moindre réponse de travers. Je connais ma mère. Et ces yeux-là , se sont pas bons signes. « -Tu veux vraiment connaître la réponse ? »

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Jude Miller
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Sam 22 Sep - 14:06
Jude Miller
Again

Again - Jude  When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Diversion foiré. OK. Tant pis. Il aura au moins eu le mérite d’essayer.

Alors que Jude se jetait avec appétit sur sa pizza Calzone encore fumante et aux effluves des plus appétissantes, il fut coupé net dans son geste par la voix de Charlie claquant jusqu’à à quelques centimètres de ses oreilles.« - La copine de Jude est mannequin et ils passent leurs temps à s'envoyer des sms. »
Mais qu’est ce qu’il lui voulait à la fin ?
Fusillant une fois de plus son frère du regard, le brun se frottant son torse endoloris par les coups de coude de ce dernier avant de lui administrer un nouveau coup au tibia bien sentit.
Connard…
Il pouvait pas fermer sa gueule un peu ? C’était quoi son projet là ? Le mettre mal à l’aise ?
Merci bien la famille.
Grimaçant à l’entente de sa voix stridente prônant leurs hypothétiques futurs enfants à lui et Soledad, il se renfrogna.
Il n’avait aucune envie de parler d’elle. Pas maintenant du moins. C’était trop tôt.
D’autant que, il le savait, Miranda le considérait un peu comme son fils. Un peu beaucoup même. Et il savait qu’elle était presque aussi curieuse à l’idée de sa vie sentimentale que de celle de son fils légitime.
Mais il n’avait aucune envie de partager cette relation avec eux pour le moment. Ils ne s’étaient vu qu’une fois, ils avaient baisés et, oui, ils parlaient régulièrement pas SMS. Mais ça s’arrêtait là.
Elle n’était pas sa copine, ni quoi que ce soit d’autre.
« -Il veut pas trop s'engager parce que c'est une mannequin avec plein de thune et qu'elle a un grand appartement. » « MAIS QU- » S’insurgea l’ainsi accusé, près à bondir sur Charlie pour le faire taire et lui faire regretter de déballer ainsi les confidences qu’il lui avait faite à lui et à lui seul. Mais il n’eut pas même le temps de terminer sa phrase qu’il fut une nouvelle foi coupé par une douleur vive à sa joue brûlante, sa mère de coeur semblant s’être téléporté face à lui à ces mots et l’ayant frappé avec toute la moralité dont cette femme faisait preuve.
Et merde…
 «- Non mais t'es pas un peu con , toi ? Et alors , cette fille a de l'argent ? En quoi c'est grave !  J'vous ai certainement pas élever tout les deux avec cette appréciation pour l'argent. Toi comme ton frère, Jude. Je veux plus entendre parler de ça , tu m'entends ? » Qu’elle dit, et Jude baisse piteusement la tête, comme pris en faute, murmurant d’une voix à peine audible un « C’est pas exactement ce que j’ai dit » avant d’être entièrement enseveli sous les reproches de la femme.
Là, ainsi réprimandé par celle qui était le plus proche d’une mère pour lui, il se sentait petit. Si petit.
Pourtant, il dépassait Miranda d’une bonne tête. Et même si son gabarit semblait risible à côté de celui de Charlie, il savait qu’il n’avait rien à craindre d’une femme.
Et pourtant… il baissait la tête, piteux, se laissant moraliser tel l’enfant qu’il était, qu’il redevenait lorsque cette femme jouait les mères pour lui.
Elle avait raison. Il savait qu’elle avait raison, mais c’était plus fort que lui.
Ce n’était pas tant l’argent le problème, c’était le mode de vie diamétralement différent qu’ils avaient tout deux et qui, sur long terme, n’était sans doute pas compatible.
Simplement que ce dernier se traduisait en nombre de chiffres sur la fiche de salaire à la fin du mois et en superficie d’appartement. C’était tout.
Le pire, c’est que Jude n’aimait pas particulièrement l’argent.
Enfin… Il ne cracherait pas sur un peu plus que ce qu’il avait actuellement, mais ce n’était pas là sa priorité. Il n’avait rien contre l’idée de vivre toute sa vie avec un salaire plus que modeste. Il s’était depuis longtemps prédestiné à le faire. Depuis qu’il avait arrêté le lycée sur un coup de tête réfléchi, pour être tout à fait exacte.
Malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de se sentir petit, si petit face à l’étalage de richesses involontaire de Soledad.
Car il savait qu’elle ne le faisait pas exprès, de lui étaler sa réussite au visage.
Il savait aussi qu’elle avait travaillé dur pour ça, qu’elle était mérité.
Il n’était même pas jaloux. Pas le moins du monde même. Il était content pour elle. Simplement qu’il avait du mal à se voir lui, prolétaire de bas étage et branleur de première, avec une fille aussi dévouée à son travail qu’elle.
Jude connaissait l’adage disant que les opposés s’attirent, mais de là à ce que ça soit à ce point là ? Il n’y avait rien de complémentaire entre une belle et une bête. Sauf dans les Disney.
Et soudain, le flot ininterrompu de paroles s’estompe, couvert par la voix sèche du tatoueur.  « - J'ai revu Maxine. » 

Il était difficile de savoir qui de sa mère et de Jude était le plus surpris par ces paroles.
Coit, l’ouvreur observa son frère ses yeux comme des soucoupes.
Tout ça pour en arriver là ?
Il l’avait jeté en pâture à sa mère afin de détourner une conversation qu’il avait fini lui-même par lancer afin de mettre fin à la première ??
Mais Wtf ?
Mais bordel de Wtf ?
Délaissant un Jude se redressant lentement sur sa banquette sous le regard des quelques clients présent semblant se délecter de leur diner spectacle, Miranda s’approcha de son fils avec une lenteur encore plus flippante que la rapidité avec laquelle elle avait frappé le brun.
Silence.
Elle répète les mots de son fils, calmement, une veine saillante apparaissant au niveau de son fond malgré son air calme.
Un calme avant la tempête.
Et lorsque Charlie lui confirme ses propos, Jude ne sent que trop bien cette dernière le questionner du regard.
Il aurait voulu mentir, tant pour son frère que pour sauver cette soirée, mais il voit dans son regard qu’elle sait qu’il sait.
« -Et pourquoi est-ce que cette chère Maxine t'as fait l'honneur de sa présence ? » Qu’elle demande « -Tu veux vraiment connaître la réponse ? »
Grinçant des dents, Jude serre ses poings sous la table, sentant la tempête arriver.
Non. Bien sûr que non. Elle ne veut pas savoir. Elle ne supporterait pas de savoir. Et pourtant ses mots claquèrent, d’une voix calme, encore plus effrayante que ses cris passés « Pourquoi elle est revenu, Cha ? Qu’est ce qu’elle te voulait ? »
Jude baissa les yeux, évitant le regard de Miranda.
Ses cuisses collées à celles de Charlie, il sentait ces dernières se raidir, la chaleur du corps de son frère n’arrivant plus jusqu’au sien tant il se sentait gelé.
Il avait peur Jude. Peur que Charlie ne parle. Peur que sa mère ne réalise qu’il était au courant et ne lui en veuille de n’avoir rien dit.
Ce n’était pas forcément le genre de Miranda, mais ça pouvait l’être. Elle ne serait plus aussi calme et censé une fois le glas tombé.
Alors Jude se mord la lèvre, attendant. Paralysé comme un enfant pris en faute, attendant la punition de son frère adoré.


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Sam 22 Sep - 16:24
Charlie White

LIKE FATHER, LIKE SON


5 ans dans le passé : 19h55

« -T'es en train de gâcher ta vie avec une fille qui va se marier. Quand est-ce que tu vas comprendre qu'elle est dangereuse ? Tu vois pas qu'on essaie de te protéger. Si ton père était là...
-Il est pas là. » Je la coupe sèchement, sentant la colère grimper à l'intérieur tout doucement je jette mon téléphone portable que j'avais dans les mains avec une violence inouïe. Elle le sait pourtant. On ne parle pas de lui. Elle le sait , c'est une règle tacite entre nous. Elle parle pas de lui , je ne veux pas en entendre parler. Tout comme elle ne m'oblige pas à choisir ou reconsidérer mes relations quelles qu'elles soit. Parce que je n'avais jamais essayer de le faire et que j'avais été éduquer sur ce principe-là. « On aime qui on aime » , elle m'avait toujours répété. Elle m'avait toujours dit qu'il fallait que je sois droit et sincère avec moi-même quant à l'amour que je pouvais porter à une personne.  Et j'avais toujours été sincère.  J'avais toujours dis aux gens que j'aime que je les aiment. Même si c'était jamais abrupt comme déclaration, même lorsque je prenais des détours.  Et le visage de ma mère se déforme, elle me mets une claque et recule vite sa main. Je crois qu'elle regrette instantanément de m'avoir frapper parce qu'elle soupire. « - Je te reconnais plus , Charlie. J'ai envie de retrouver mon fils. » Je hausse les épaules. Je veux pas me mettre à hurler ou à discuter. « -Si tu m'interdit de la voir, tu vas me perdre. » Je lui avais soufflé , d'une voix très faible. Alors que je tournais la tête vers Jude qui baissait la sienne , piteusement, honteux d'avoir fait une connerie , peureux que je ne lui pardonne pas et pourtant, je pouvais pas en vouloir à mon frère. Il ne comprenait pas. Personne ne comprenait.

La veille : 00h43

Je suis dans ma chambre et je fais semblant de dormir, écoutant distraitement, là au fond de mon lit , la conversation que mes parents ont avec Jude.  Depuis quelque temps , ma mère me prends la tête avec tout un tas de truc alors je vais me coucher tôt et puis je reste toute la soirée à écouter distraitement. Je sais que je devrais pas faire ça , Jude parle d'une petite voix coupable et je l'écoute sans l'écouter. Et puis j'entends juste son prénom , alors ça me fait me relevé d'un bond. J'oses pas aller participer à la conversation , pourtant, quand j'entends ce qui se dit. Je m'assois contre la porte de ma chambre et puis j'écoute.
« -Arrêtes de mentir, Juju. Je sais que tu essaie de bien faire mais là tu aide pas Charlie.  Ne me dis pas qu'il ne la voit plus. Je sais qu'il continue de la voir.
-Non c'est pas...
-Il faut que tu lui parles. Cette fille est en train de bousiller mon fils. Tu peux comprendre ça , pas vrai ? 
-Je sais qu'elle est pas bien mais... J'peux rien faire. Si je parle à Maxine , Charlie m'en voudra pour toujours.
-S'il te plait , Juju. Essaie au moins.
-Je peux pas Miranda, je suis désolé.
-Fais-le pour moi. »
Silence dans le salon , et c'est Fred qui se mets à parler. « -Jude, tu sais que même si je suis pas son père, Charlie est mon fils. Et si t'es pas son vrai frère, vous êtes quand même frère. On est une famille bizarre tout les quatre, et c'est évidant pour personne. Mais cette fille est dangereuse. Vous êtes encore jeunes tout les deux et vous le comprenez pas autant que nous on le comprends. Tu peux au moins nous donner quelques informations pour qu'on puisse au moins savoir à quoi nous attendre. On est mort d'inquiétude depuis des mois et des mois, nous.
-Si je comprends mais … »
Je grimace à l'autre bout de l'appartement. Il baisse la voix , Ju. Il parle doucement et j'ai comme l'impression qu'il est en train de dire des trucs que je suis pas censé entendre. Je sais qu'il veut me protéger. Je sais qu'il est contre Maxine aussi. Je sais qu'il essaie comme tout les autres de me protéger d'un danger qui existe pas.  Je sais que j'entretiens depuis plus de six mois une relation étrange avec Max. Je sais qu'elle est plus âgée et que ça dérange beaucoup tout le monde.  Je sais qu'elle a un copain et que c'est pas facile. Mais, je sais aussi que c'est qu'une question de temps avant qu'elle se sépare d'Eliott. Elle est amoureuse, aussi amoureuse que moi. J'en suis certain. « - Je sais Jude. Mais si elle tombe enceinte, hein ? Et si son copain le découvre ? Elle le manipule et tu viens de le dire. Elle s'en fiche de Charlie. Elle l'appelle seulement quand elle en a besoin. Tu voudrais pas le voir entré dans une nouvelle relation ? Une fille qui l'aime vraiment ?
-Bien sur que si mais, c'est pas si simple. On peut pas le forcer à arrêter. »
Et ma mère se met à s’énerver , elle se mets à parler à Fred, d'une voix très haut perché. « -Je ne peux plus toléré ça. Je vais lui interdir de la voir. Et si Charlie m'en veut un peu c'est pas grave. Il finira par comprendre, quand il sera plus vieux.
-Non , chérie tu peux pas faire...
-Ma décision est prise. »
La conversation s'arrête. Ou plutôt. J'arrête de l'entendre. Parce que pendant encore une heure j'entends des brides de conversations dans la salle à manger. Moi, je finis par m'endormir.

Le lendemain : 19h56

« -Si tu m'interdit de la voir , tu vas me perdre. » Je lance et ma mère se met à me frapper, de nouveau. Elle me hurle dessus , comme jamais elle ne m'a hurler dessus et moi , j'la dépasse déjà de deux tête alors je bouge pas. Je me baisse un peu, même pour qu'elle puisse me claquer, si ça lui fait du bien. J'aime ma mère. Trop pour qu'elle puisse me perdre un jours. Mais j'aime Maxine , aussi. « -Maman... » Je dis , alors qu'elle se mets à pleurer. « - Je ne veux plus que tu fréquente cette fille, tu m'entends ? T'es encore mineur et sous ma garde et cette femme à 7 ans de plus que toi. » Je grimace et me laisse tomber. « - T'as pas le droit de m'empêcher de la voir. Et en plus on s'en fout de l'âge. Fred est plus jeune que toi et on t'as jamais rien dit. » J'ai le droit à une nouvelle claque et puis je réalise que ça ne sert plus à rien de lui parler, je me tourne vers Jude , mon air renfrogné au visage. « -Merci de comploter dans mon dos, toi. » Je dis , avant de me lever et de claquer la porte de ma chambre, alors qu'à travers le salon , j'entends ma mère me hurler : « - On essaie de te protéger. » et ça m’énerve plus que de raison. J'me sens triste et en colère parce que j'ai l'impression que personne ne me soutiens, personne ne comprend ce que je ressens et je sens mon poing se lever naturellement et taper dans la porte pour laisser un trou. « - JE VEUX PAS DE VOTRE PUTAIN DE PROTECTION, J'VOUDRAIS VOTRE SOUTIENS. »

Maintenant.

Elle essaie de rester calme , ma mère mais ses jambes s'agitent sous le coup des nerfs , elle me regarde , essayant de garder son calme , sous la mine déconfite de Fred et de Jude qui m'observent comme si j'avais ouvert la boite de pandore. On avait plus jamais reparler de Maxine depuis mes dix-sept ans.  On avait rendu ça tabou. Entre moi et Jude, entre Jude et mes parents et entre moi et mes parents. On avait décidé que c'était mieux.  Ou alors , ils avaient tous compris que s'ils arrêtaient pas de me prendre la tête avec cette histoire , je finirais par m'éloigner d'eux. De tous, c'est Fred, qui m'avait poser le moins de questions. Il n'avait pas chercher à savoir qui était cette fille , il m'avait juste raconter, que lui aussi, il avait perdu des années avec une femme qui valait pas le coup , avant ma mère. Il m'avait dit de faire attention et de ne pas en vouloir à ma mère. On avait discuter longtemps pour arranger les choses et puis on en avait plus jamais parler ensuite.  « Pourquoi elle est revenu, Cha ? Qu’est ce qu’elle te voulait ? » Elle dit , contrôlant les nerfs qui sont en train le la prendre de part en part. « - Elle ... » Et je ne sais pas comment continuer ma phrase. Jude baisse la tête encore plus qu'avant et s'il pouvait se cacher de la colère de ma mère , il le ferait sans doute sans peine. Il avait toujours été le plus gentil des deux garçons. Toujours à faire beaucoup d'effort pour ne pas trop embarrasser ma mère. A tel point qu'elle en était parfois un peu vexé. La seule chose qu'elle attendait , c'était bien de pouvoir être embarrasser des bêtises de son deuxième fils, comme un feu vert pour faire partie vraiment de sa vie. Elle se tourne vers lui , l’interroge du regard. « - Elle avait besoin d'argent. »  Je finis par souffler, fixant mes prunelles grises dans celle de ma mère. Elle fait non de la tête. Petite phase de déni alors que Fred s'apprête à s’énerve , elle lui tape le bras, cherchant à rester calme.  J'inspire difficilement , je sens que la conversation va prendre une tournure extrêmement désagréable. J'aurais peut-être dû fermer ma gueule et laisser Jude se dépatouiller avec les nerfs de ma mère. Ou peut-être bien que c'est thérapeutique , après tout. « -Combien ? » Elle me dit, en serrant le poing , avec une force rarement égalée. Je lui fais non de la tête. Je ne veux pas lui dire ça , parce que là , c'est moi qui me met à avoir peur. « -Combien ? » répète , Fred , une mine grise que je ne lui ait jamais vu. Je me tais , encore une seconde. « -Combien , réponds-moi. Combien est-ce que tu as donner à cette femme ? » Je soupire , me gratte la tête , mordant l'intérieur de ma joue. « -Elle a une petite fille , je pouvais pas les laisser crevé la dalle dans la rue. » Je justifie. Mais d'un geste , elle balaie mes excuses et répète sa question.

« -Trois milles dollars. » Je finis par dire , après un long silence , presque gênant. Et je m'attendais à recevoir une claque de ma mère mais, c'est Fred qui m'en retourne une, cette fois, sous le regard surpris de tout le monde. Il m'attrape par la nuque et me soulève de ma chaise. Et j'aurais pu me défendre mais, et même s'il n'est pas mon père, j'ai un respect profond pour cet homme qui s'est comporter tout au long de ma vie , comme un père exemplaire. « -Dehors. » Il dit. Ma mère se lève mais, là , Fred est vraiment énervé. « -Ça suffit. On a essayer, là, il va trop loin.  C'est au père d'agir, maintenant. » Il me pousse vers la sortie et ma mère se rassoit l'air inquiète. Il me pousse jusque devant sa voiture et il se tient droit , cette fois. Il me tient tête , pour la première fois, il prend vraiment part à quelque chose me concernant. « - T'as été trop loin , Charlie, je ne tolérerais pas ça. Tu vas appeler ta banque sous mes yeux et tu vas faire opposition à ce chèque. » Je n'ouvre même pas la bouche , je suis aussi surpris que les autres. « -Si tu ne le fais pas, je te jure que je ne t'accepterais plus jamais dans notre famille. Je refuse que mon fils se fasse escroquer par une poule de luxe. T'es plus intelligent que ça. » Je baisse la tête sur mon téléphone . « - J'ai dis à Maxine que je voulais plus la revoir. Et je la reverrais plus. Mais, cet argent, c'est mon argent. Et j'en fais ce que je veux. »

Ma mère et Jude sortent du restaurant , un air décomposer au visage. Fred se tourne vers Jude et ma mère, et puis tout le monde me regarde avec cet air étrange au visage, comme si tout ce que je disais n'avait pas de sens. Mais ça en a, pour moi.  J'ai l'impression que retirer le pain de la bouche de Maxine, même si c'est une mauvaise personne, ce serait mal. Et Fred lève la main de nouveau vers moi. « -Arrêtes tes conneries. Ça fait quinze ans que j'ai toujours été là pour toi. Là , tu dépasse les bornes. » C'est ma mère qui s'avance. « - Tu as fait une grosse erreur, Charlie. Si tu commences à lui donner de l'argent , ce sera jamais fini. »


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Jude Miller
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Dim 23 Sep - 18:08
Jude Miller
Again

Again - Jude  When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Pas ça.
Tout mais pas ça, ne pouvait s’empêcher de penser Jude, les poings crispés sur ses genoux et le regard au sol.
Tout, mais pas ça Pas encore. Pas maintenant.
Les lèvres serrées, il priait silencieusement pour que Charlie n’en dise pas plus, pour qu’il ferme sa gueule et invente quelque chose. N’importe quoi. Mais pas la vérité.
Pas cette vérité inavouable dont-il avait été témoin et qui, il ne le savait que trop bien, serait un tsunami dans leur vie si paisible.
Un second qui, cinq années après le premier, risquait de remuer toute cette merde stagnante en surface.
Il ne voulait pas revivre ça.
Il ne se rappelait que trop bien de la dernière foi que Charlie et Miranda s’étaient disputé. Vraiment disputé.
Il ne voulait plus jamais assister à pareille querelle.
Alors il priait. De tout son coeur et de toute son âme. Il priait pour que son frère change de sujet, pour qu’ils puissent terminer le repas en paix et oublier Maxine. Oublier cette femme impie que son frère aimait d’une manière irraisonnée.
Mais ce Dieu qu’il avait mainte foi rejeté semblait rester sourd à ses prières.
La glas tomba lorsque Charlie prononça d’une toute petite voix« - Elle avait besoin d'argent. »
Et merde.
Merde merde merde.
Pas même besoin de lever la tête pour sentir que l’air déjà pesant de sa précédente annonce s’était encore rafraîchi.
Jude frissonna. Il était gelé. Il suffoquait presque.
« -Combien ? » Demanda Miranda, bientôt suivie par Fred. Un Fred d’ordinaire si calme, mais dont la voix laissait transparaître une colère que le brun ne lui avait encore jamais connu.
Adieu la Calzone. Adieu la soirée tranquille. Bonjour les emmerdes.
Sentant Charlie se raidir un peu plus à ses côtés, il posa une main discrète sur le genou de son frère comme pour lui intimer de mentir, de changer de sujet ou de faire n’importe quoi d’autre capable de détourner la conversation. Mais il savait que c’était peine perdu. Lui-même aurait pu faire un malaise face à eux qu’ils auraient à peine réagi. Ce qu’il était d’ailleurs à deux doigts de faire, vu l’état dans lequel cette situation le mettait.
Mais il savait qu’ils ne pouvaient plus faire machine arrière. C’était trop tard.
Et alors que le tatoueur tentait de préparer le terrain, de justifier son acte de par la présence d’une enfant dans la vie de cette femme vénale, Jude savait qu’il était fini.
Ses parents resteraient sourds à ses justifications. « -Trois milles dollars. »

La claque était partie toute seule. Non pas de Miranda, mais de Fred, surprenant tout le monde dans l’assemblée.
Personne ne s’y était attendu. Sûrement pas Fred lui-même.
Et avant que quiconque n’ai eu le temps de rajouter quoi que ce soit, l’homme avait attraper Charlie par la nuque et l’avait traîner hors du restaurant sous le regard surpris de tous les clients.
Coit, Jude n’osa même plus bouger.
Qu’est ce qui venait de se passer au juste ?
Charlie, cette espèce de masse d’un mètre quatre-vingt-treize de hauteur couverte de tatouages et taillé comme le boxeur qu’il était venait de se laisser traîner jusqu’au parking par un petit homme dans la fleur de l’âge, au ventre bedonnant.
Si la situation n’était pas aussi catastrophique, sûrement que Jude en aurait rit de bon coeur.

Se mordant la lèvre, il observa les deux hommes quitter le restaurant sans bouger, observant sa mère de coeur tout aussi perdu que lui se laisser retomber sur sa chaise, inerte.
« Miranda... » Tenta-t-il, profitant du choc de cette dernière pour tenter de lui parler. « Tu sais… Cha… J’pense qu’il a compris… J’pense que c’était l’électrochoc qu’il lui fallait pour qu’il remarque ce qui nous crevait les yeux depuis des années »
Murmura-t-il d’une voix faible, sincère.
S’il ne pouvait rien promettre. Si Charlie était un être imprévisible et instable, Jude avait envie de croire en ces mots.
Il avait envie d’y croire car il avait vu dans les yeux de son frère que quelque chose s’était fissuré en lui. Il avait vu dans son regard baigné de larme qu’il avait réalisé une chose qu’il se cachait à lui-même depuis plusieurs années déjà.
Il en était persuadé, Jude. Persuadé que Charlie avait enfin compris que cette espoir qu’il avait que Maxine ne l’aime était vain. Il l’avait toujours été. Jude le savait mieux que quiconque.

5 ans plus tôt :

Jude attendait, adossé contre le mur faisant face à l’immense portail donnant sur la faculté du conté. Université qu’il n’aurait jamais l’opportunité de fréquenter, ayant abandonné ses études aux portes du bac.
Clope au bec, il observait d’un œil curieux les étudiants allant et venant au travers de ces murs cachant en leurs seins tout le savoir des générations futures.
À cette pensée, il sourit. Bande de bobos prétentieux persuadés qu’écouter des vieux parler durant des heures dans des amphis bondés allaient faire d’eux des êtres supérieurs.
Bullshit.
Jetant un coup d’oeil à son téléphone portable dont l’écran défoncé de sa dernière bagarre clignotait étrangement, il soupira.
Il avait envoyé un SMS à Maxine le matin même, la prévenant qu’il l’attendrait à la sortie de ses cours et qu’il avait à lui parler.
La femme lui avait répondu qu’elle serait là à 16h, qu’il n’avait qu’à l’attendre à la sortie.
Il était 16h20 lorsqu’enfin il l’a vie pointer le bout de son nez.
L’observant s’approcher de lui, il écrasa sa 4 ème cigarettes témoin de son retard de la pointe de son pied avant de lui faire signe d’approcher, le visage fermé.
Elle était jolie Maxine. Pas forcément le genre du brun, mais il ne pouvait nier qu’elle possédait un charme certain. Il comprenait parfaitement que son frère puisse avoir flashé sur elle.
Jude lui-même lui trouvait un certain charme lorsque Charlie la lui avait présenté, il y a plusieurs mois de cela.
S’il avait été quelque peu surpris de son âge, cela ne l’avait pas dérangé outre mesure. Après tout, Charlie avait 17 ans. Il n’était depuis longtemps plus puceau et, toute adulte qu’elle était, il ne risquait pas grand-chose avec elle.
Du moins, c’est ce qu’il avait naïvement cru.
Alors il lui avait souri, à Maxine. Il lui avait sourit car il savait à la manière dont son frère la lui avait présenté, qu’elle comptait pour lui. Et quiconque comptait pour Charlie comptait pour Jude.
Du moins, dans un premier temps.
Jusqu’à ce que le plus âgé remarque que quelque chose n’allait pas dans leurs ersatz de couple.
Un quelque chose de trouble s’opacifiant le jour où Charlie lui annonça que Maxine avait un autre mec. Un officiel. Un étudiant de son âge avec qui elle sortait depuis plusieurs années déjà.
Et là, quelque chose que Jude avait toujours plus ou moins senti sans jamais vraiment oser de mettre de mot dessus lui avait sauter à la figure.
Maxine ne l’aimait pas.
Non pas qu’elle le détestait ni rien, mais simplement qu’elle ne l’aimait pas comme Charlie l’aimait elle. Ou comme elle aimait son véritable mec, sûrement.
Il était un jeu. Un passe temps. Un bonbon tendre et juvénile qu’elle se plaisait à sucer jusqu’à temps de s’en lasser et le délaisser jusqu’à en avoir une nouvelle poussée d’envie.
Elle se servait de lui, ni plus ni moins.
Et tous semblaient l’avoir remarqué.
Tous, sauf Charlie bien sûr.

« Tu ressens quoi pour Charlie ? » Lui avait-il demandé de bout en blanc, assis à l’une des nombreuses terrasses étudiante parsemant les abords de la fac.
Maxine l’avait regardée interrogatrice, un demi sourire aux coin des lèvres. « Qu’est ce que tu veux dire par là Jude ? »
Posant son café, il l’a fixait sans un mot. La jaugeait.
Du haut de ses 18ans, il savait qu’elle ne le prendrait jamais vraiment au sérieux. Lui pas plus que Charlie. Malgré ça, il tenta de rester le plus calme possible alors qu’il lui lançait d’une voix sèche, presque intimidante. « Tu sais très bien ce que je veux dire. Me prend pas pour un con s’il te plait. Pas encore… » Silence « T’attends quoi de lui ? Est-ce que tu l’aimes ? J’en doute… Mais lui il t’aime Max. Il t’aime de ouf même. Alors si t’as ne serait-ce qu’un tant soit peu d’affection pour lui, un tant soit peu de respect pour ses sentiments, est-ce que tu pourrais arrêter de le voir ? Arrêter pour de vrai cette fois. Le libérer de tes filets. Le laisser tourner la page et enfin trouver quelqu’un digne de lui »
Elle avait souri.
Pour toute réponse, elle lui avait souri d’un air hautain. De ce sourire signifiant qu’il ne comprenait rien, que toutes ses tentatives étaient inutiles, et Jude du se faire violence pour ne pas lui coller son poing dans la gueule. « Au revoir, Jude » Qu’elle avait dit, ce même sourire étirant toujours ses lèvres alors qu’elle déposait un billet sur la table et le quittait sans plus se retourner.

Présent :

Attrapant la main de Miranda dans la sienne timidement, encore craintif à l’idée que la femme ne le refrappe, il attira cette dernière jusqu’au parking où se trouvait Fred et Charlie, ce dernier plaquer contre la voiture du plus âgé.
Et ça cri, sa moralise son frère se laissant faire sans lutter.
Et Jude s’approche, de ce calme apparent le caractérisant alors qu’il dépose une main se voulant apaisante sur l’épaule du pizzaiolo.  « - Tu as fait une grosse erreur, Charlie. Si tu commences à lui donner de l'argent , ce sera jamais fini. »  Lâche Miranda, semblant s’être calmée alors que Jude hochait la tête avec lenteur, cherchant à capter le regard de son frère.
Dieu qu’il détestait ce genre de situation.
Il ne se sentait pas à sa place ici, entouré de cette famille qui était un peu la sienne, mais pas complètement.
Il se sentait de trop. Il n’avait pas voix au chapitre.
Et pourtant.
« Il a eu pitié pour sa gosse » Lâcha-t-il d’une voix faible, toujours incertain quant à sa légitimité à se mêler à cette dispute familiale.
Mais Charlie était son frère, son meilleur ami. Il ne pouvait pas laisser les chose se faire et tout ignorer. Ce n’était pas correct. « C’est son argent après tout, il a raison… »
Attrapant le poignet de Fred, il tenta de lui faire lâcher prise, doucement, sans le brusquer. « C’était la première et la dernière fois qu’il fera ça. Hein Charlie ? … La dernière. C’était… son adieu ? »


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Lun 24 Sep - 20:59
Charlie White

N E V E R




4 ans dans le passé.


Les roues de mon skate glissent contre le béton de la rue, je reviens de chez Maxine. D'habitude , quand je reviens de chez elle , je suis de bonne humeur. Mais, pas ce soir. Non ce soir, je suis en colère. Et alors que je suis censé avoir mon premier match de boxe ce soir , j'fume un joint en allant vite , très vite jusque la plage. Je me sens seul, depuis quelques temps. Vraiment seul. Ça m'étais plus vraiment arriver depuis l'enfance. Jamais une seule fois depuis Jude. Mais ces derniers temps , Jude et moi on s'est éloigné. J'voudrais bien dire que c'est genre... qu'on grandit et qu'on a plus rien en commun ou quoi. J'voudrais bien dire que nous deux c'est peut-être juste une amitié pourrie qui est bientôt prête à se terminée. Mais ça n'a jamais été le cas. Ni ce soir ni jamais en fait. On a toujours des trucs en communs et c'est toujours mon ami. C'est juste que Jude complote derrière mon dos en justifiant ça par son amour pour moi. Il veut me protéger. Ils veulent tous me protéger et peut-être bien qu'ils voient pas que ça me fait de la peine ,tout ça. Leurs comportements, la façon qu'ils ont de penser que je suis naïf ou stupide. Ils pense que je suis pas malin parce que je continue une histoire d'amour qui pour eux, n'a pas lieu d'être. Mais la vérité, c'est qu'ils ont pas tort, tous. Ils ont raison pour ça. Je continue une histoire d'amour qui n'a pas lieu d'être. C'est vrai qu'on a pas d'avenir avec Maxine. Je le sais. Je sais qu'elle va et qu'elle vient quand l'envie lui prend et que je suis pas si important pour elle. Mais ce qu'ils comprennent pas, tous autant qu'ils sont. C'est que tout ça , je le sais. Je sais que j'aime cette femme d'un amour qu'elle ne pourra jamais me rendre. Je sais qu'elle me manipule.

Mais, putain. Personne ne s'est demander si ça me va ? Si j'suis pas au courant et que je m'en fout ? Si dans l'histoire , l'égoïste, c'était pas moi ?  Parce que c'est moi l'égoïste. Crois-moi quand je te le dis. Maxine en souffre. Je le vois , derrière ses sourires. Maxine souffre beaucoup de ne pas être capable de se détacher , de ne pas être capable non plus de m'aimer comme elle voudrait. Mais, moi ? Moi, je fais pas attention à sa souffrance. C'est moi , qui la recherche. C'est moi qui l'attends. C'est moi qui continue de lui envoyer des sms, qui continue de l’appeler. Maxine est la plus innocente dans cette histoire. Ils pensent qu'elle me manipule mais, en fait , elle n'en a même pas besoin. Je ferais ce qu'elle me demande peu importe ce que c'est. Maxine est innocente. Et moi je suis en colère contre Jude de l'avoir attaquer. J'suis en colère contre ma mère parce qu'elle n'a même pas attendue de la rencontrer pour la juger.  Je suis en colère contre Fred parce qu'il réfléchit pas de lui-même et il prends la défense de ma mère. Je suis en colère contre tout le monde parce que personne ne veut comprendre qu'elle et moi ont est fait pour être ensemble. Je sais que c'est le cas. Je sais que ça finira par arriver. Pas maintenant , peut-être. Mais, Maxine finira par arriver à m'aimer comme je l'aime. Je vous jure que ça va arriver. Ou au moins, je peux vous jurer qu'elle essaie.

Maintenant

« - Tu as fait une grosse erreur, Charlie. Si tu commences à lui donner de l'argent , ce sera jamais fini. »   Elle dit . Comme pour essayer de me réveiller. Ils me regardent tous avec cet air étrange au visage. Entre l’inquiétude et ce pressentiment qu'ils ont tous que je suis en train de me faire bolosser. Je le vois dans leurs yeux. Ceux de Fred, la mine grise qui me regarde avec une colère et une déception que je n'avais sincèrement jamais vu dans ses yeux. Et pourtant cet homme était déjà venu me chercher au commissariat pour des bagarres, était déjà venu me ramasser complètement déchirer aux multiples drogues que j’ingérais dans mes période les plus solitaires. Et c'était toujours la même tête. Toujours la même mine qu'il prenait , Fred. Celui de l'homme désemparer , ne sachant pas comment me guider pour que j'arrêtes un jours mes conneries. Et puis il jugeait vraiment jamais. Je sais pas trop. J'avais jamais vu dans ses yeux , cette déception qu'il porte ce soir. Jamais. Pas une seule fois. Il avait toujours fait en sorte de me réprimander tout en essayant de me comprendre. Pas ce soir.  Ce soir, Fred refuse de m'écouter et il est en colère. Ils sont tous en colère contre moi. Et qu'est-ce que je peux vous dire ? Ils comprennent pas. Ils ont jamais compris. J'peux rien dire de plus. Ils ont jamais essayer de comprendre ça. Ils ont jamais fait d'efforts et je leurs en veux pas. C'est ma famille et je les aiment. Tous.


A mon grand étonnement , c'est Jude qui s'avance pour prendre l'épaule de Fred et tenter de le calmer. Comme si j'allais finir par mal réagir. Je sais qu'il a peur. Et je sais de quoi il a peur, alors ont aurait pu s'y attendre , finalement. J'lève à peine les yeux vers lui. J'essaie de pas me mettre en colère cette fois. « -Il a eu pitié pour sa gosse » Il dit. Et j'voudrais me mettre à rigoler. Parce que c'est qu'une putain d'excuse , cette gamine. Je m'en tape. Je m'en tape de cette gamine , je m'en tape d'Eliott. Je m'en tape de tout ces mecs autours d'elle. Je m'en fous de tout ça. J'ai juste voulu qu'elle me voit comme un homme, pour une fois. Qu'elle ne me voit pas comme un gamin qu'elle baise. Mais, comme un homme , prêt à assumer pour elle. Financièrement , physiquement et psychologiquement. « C’est son argent après tout, il a raison… »  Il continue , alors que dans ses yeux , y'a la crainte de s'en recevoir une autre. Parce que mes parents sont pas du style à rigoler à propos de notre éducation. Ni la mienne , ni la sienne.


Et c'est un peu bizarre parce que ni Jude ni moi n’avons de diplômes , on est pas des garçons très bien, on se bagarre , on baise dans tout les sens et tout ça ,ma mère le sait. Mais, elle a sa propre idée de ce que ça peut être un garçon bien. Et tout ça de compte pas vraiment. Elle veut qu'on soit des gens sincères et vrais. Elle aime pas les chichis et les mensonges. Elle aime pas si ont se descend ou si on doute. Elle veut qu'on avance, surtout. Les diplômes ça compte très peu quand on est un homme qui sait s’occuper de ses propre affaires et qui avance dans la vie en étant sincère avec lui-même. Pas de regrets, pas de mensonges. C'est comme ça que ma mère voit une éducation réussie. « C’était la première et la dernière fois qu’il fera ça. Hein Charlie ? … La dernière. C’était… son adieu ? » Je renifle. Un peu embêter, alors que mes parents se sont reculés. Que Jude m'observe, me demandant en silence de mentir. Parce qu'il sait , quelque part , que je suis pas encore prêt tout à fait. « - Je lui donnerais plus d'argent. » Je dis, hochant la tête distraitement.

Et alors que je vois mon beau-père se détendre, je me redresse, droit. J'encre mes yeux gris dans chacun d'entre eux. Cette fois, ça suffit. Ceux qui sont aller , trop loin , c'est eux. « -Mais soyons clairs. Tous autant que vous êtes. Puisque vous avez décider que vous vouliez en parler. Parlons-en. Jude, comme maman , comme toi, Fred. Vous avez jamais compris et vous comprendrez jamais. Et putain de merde , j'vous demanderais jamais de comprendre en fait. Ce qui se passe entre Maxine et moi-même, c'est mon problème. MON PUTAIN DE PROBLÈME. D'accord ? C'est pas le vôtres. Et ça le sera jamais. Vous ne l'aimez pas ? Elle vous dérange ? Très bien. Soyez déranger en putain de silence. VOUS AVEZ JAMAIS FAIT D'EFFORTS POUR LA CONNAITRE. Et le pire , c'est que j'ai jamais rien demander à personne, d'accord ? Foutez-nous la paix. Arrêtez de réagir comme si je savais pas ce que je faisais. Je sais qui est Max, d'accord ? Je sais qu'elle n'est pas amoureuse et je sais très bien que cette histoire ne mène peut-être à rien. Peut-être que ça fait 5 ans que je galère pour elle. Mais c'est mon putain de choix. Personne ne m'a jamais obliger. C'EST MON CHOIX. LE MIEN.  Pas le vôtres , ni celui de Maxine. Vous pouvez tous désapprouver mon choix, vous pouvez tous me juger pour l'avoir fait. Mais , ça reste mon choix. Je supporte plus que vous la considériez seulement comme une mauvaise personne. Dans cette histoire y'a pas de méchant. Maxine c'est pas une espèce de sorcière qui passe sa vie à essayer de me rendre malheureux. Y'a pas non plus de gagnants et de perdant. On est tout les deux malheureux  de cette histoire. Et je supporte plus de vous voir la considérer comme ça. Je l'aime. Putain. Vous pouvez comprendre que ça me blesse quand vous l’appelez : Cette femme ou Cette fille. Quand vous dites qu'elle est dangereuse. Vous en savez rien. Vous la connaissez pas, pas comme moi je la connais. »  Bon , à vrai dire. J'aurais voulu un peu dire que j’espérais une réaction de la part de ma famille. Pas qu'ils s'excusent mais qu'ils comprennent un peu, que la situation ne me plait pas. Que j'aime pas avoir à supporter leurs comportements. Mais , non. Ils comprennent toujours pas parce que ma mère se mets à rire, un peu. « -Si tu penses qu'on la connais pas, tu te trompes. Et si tu penses que ton choix n'impacte que toi-même, alors t'es vraiment bête, Charlie.  Qu'est-ce que tu crois ? Tu crois que Jude souffre pas quand il te voit avec cette fille alors que tu pourrais avoir n'importe qui ? Tu crois pas que je m’inquiétais pas tout les matins ? Je me disais que tu allais m’appeler et me dire qu'elle est enceinte. T'aurais gâcher tout pour cette fille. Maxine EST DANGEREUSE. Que ce soit parce que cette fille te manipule ou parce que justement , tu es prêt à faire n'importe quoi pour elle. Arrêtes tes conneries. Tu te montres immature, là. »

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Jude Miller
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Mar 25 Sep - 22:08
Jude Miller
Again

Again - Jude  When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Trois paires d’yeux fixées sur Charlie, tous n’attendait qu’une réaction de sa part avant de décider de son sort. Absolution ou potence ?
Les cartes étaient dans la main du tatoueur. A lui de les jouer intelligemment.
Il pouvait mentir. Il le devait même.
Mentir en disant que c’était là la dernière fois qu’il offrait de l’argent à Maxine. La dernière fois qu’il la verrait. Que leurs chemins se croissaient.
Jude avait envie d’y croire. Sincèrement envie.
Aussi sûrement qu’il savait que Charlie ne parviendrait jamais à tourner la page aussi facilement. A faire un trait sur cette femme qui lui avait volé cinq années de sa vie.
S’il savait que les chances que son frère ne la revoie plus étaient maigres, il espérait au moins qu’il ne se laisserait pas avoir une seconde fois par ce même manège.
Comme l’avait dit Miranda, lui donner de l’argent une fois était la porte ouverte à des nouvelles supplications. De nouvelles sollicitation de plus en plus onéreuses.
Tendez la main et on vous arrachera la bras. C’était ainsi que l’être humain fonctionnait. Ce genre de femme en étaient la preuve ultime.
 « - Je lui donnerais plus d'argent. » Qu’il dit, faisant doucement se détendre l’atmosphère.
Et alors que Fred relâche sa prise sur lui et que Jude semble respirer à nouveau, le glas tombe une nouvelle fois lorsque Charlie débite d’une voix forte et assurée un flot de parole intarissable.
Il avait plus parlé en une seule minutes qu’en englobant la totalité du mois dernier.
Les sourcils froncés, tous l’écoutent raconter son flot de conneries, ses inepties sans nom semblant vérité absolu aux yeux du châtain.
Oui, c’était vrai, ils ne comprenaient pas.
Ils n’avaient sans doute jamais compris ce qui poussait Charlie à s’accrocher à ce point à cette femme, si ce n’était cet amour au-delà de toute raison qu’il ressentait pour elle.
Ils ne comprenaient pas. Mais ce que Charlie était en train de leur raconter ne les aidaient en rien à comprendre. Au contraire même.

Lorsqu’il eu terminé, Jude l’observa plusieurs longues secondes sans prononcer le moindre mot, laissant à Miranda l’honneur de briser ce silence pesant né de son discours.
L’ouvreur l’a laissa faire, légèrement en retrait, tournant et retournant les paroles de son frère à l’intérieur de son crâne comme pour tenter d’en puiser l’essence, d’y découvrir une quelconque logique. Sans succès.
Soupirant dans l’air frai de ce début de nuitée, il s’approcha de son cadet et claque d’une voix sèche. « Si aucun de vous n’est heureux et que tu le sais. Pourquoi tu t’accroche ? »
Plus qu’un reproche, une réelle incompréhension de sa part.
Charlie le faisait rire, avec ses beaux discours.
Il était mignon avec son amour, ses choix, sa vie et sa connaissance de cet être qu’il avait lui aussi eu à cotoyer des mois durant.
Il était marrant. Oui. Très marrant.
Mais Jude ne riait plus.
« J’vais pas te faire l’affront de te dire que je te comprend Cha. C’est vrai, je te comprends sûrement pas. J’essaie, mais j’y arrive pas… Par contre ! Dis pas qu’on a jamais essayé de la connaître putain de bordel de merde. Tu sais très bien que J’AI essayé. Que JE vous ai accompagné lors de plusieurs de vos sorties et que J’AI même déjà échanger avec elle par message sans que tu ne sois inclus dans nos conversations. Alors arrête cinq minutes de faire ta victime et réfléchi deux minutes à ta situation s’il te plait ! »
Ses prunelles charbonneuses dans celles plus clair de son frère, il continua de sa voix calme, ne laissant nul place à la discutions. Cette même voix dont il userait plus tard pour s’adresser à sa progéniture indiscipliné.
« Maxine n’est pas le mal, non. Maxine est TON mal. Tu l’as dit toi même putain. Aucun de vous n’est heureux. Alors ok, c’est ta vie. Tu fais bien ce que tu veux. C’est pas moi qui vais te laisser tomber pour ça. Ni quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Mais bordel Cha. Si toi même t’es conscient que ça mène à rien. Pourquoi tu t’obstine ? Pourquoi tu te libère pas de son emprise et, comme tu le dis si bien, pourquoi tu ne l’a libère pas de la tienne ? L’amour c’est pas ça. Ca peut être plein de chose, mais certainement pas ça !
Alors si t’as envie de continuer comme ça, très bien. Super. Fait c’que tu veux. Si souffrir ça vous amuse, grand bien vous fasse »

Se tournant vers ses parents de coeur, il haussa les épaules d’un air impuissant, le visage impassible. « C’est son argent. Il a raison. Il a travailler pour l’avoir et aussi conne que soient ses décisions, il en fait bien ce qu’il veut. S’il a envie de se torcher le cul avec, il le fait. S’il a envie de faire de avions en papier avec, il le fait. S’il veut le donner à Maxine en attendant qu’elle le suce jusqu’à la moelle – à défaut d’autre chose d’ailleurs-, il le fait »
Puis, se retournant une nouvelle fois vers son frère, il mima de ses lèvres sans prononcer le moindre son « J’espère qu’elle ne te mettra jamais plus dans le même état qu’hier... »

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Charlie White
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Mer 26 Sep - 14:57
Charlie White

G O I N G B A C K  


2 ans et demi plus tôt.

Allongé dans mon lit, dans une chambres aux allures de squat, Bouteilles de vodka vides, vêtements sales, cendriers débordant, assiettes à demi vide et draps froissés , repoussés à mes pieds, je n'arrives pas à m'arrêter d'observer avec une attention toute particulière, perdu dans mes pensées, la trace qu'avait laisser le cadre d'une photo en tombant quelques jours avant. La forme semble se couplé avec les ombres de la chambre éclairée seulement par un couché de soleil un peu tardif qui me semble duré des heures. Elle se meut en forme , presque monstrueuse, se transforme en une sorte de monstre , opère une danse macabre à mesure que dehors , les voitures aux phares déjà allumés passent. Comme doté de vie , elle change, virevolte presque sur mon mûr, se reflète dans les débris de verres au sol, juste un peu plus bas , ça les colorent , me fait presque oublié que c'est moi qui les aient brisés sous un violent coup de colère , d'un coup de poing qui m'avait valu de m'ouvrir la main. Il n'y a ni musique,  ni télévision allumée, pas le moindre bruit mise à part celui de ma respiration un peu trop forte , essoufflée de rage. C'est peut-être le calme avant la tempête. Pas de bruit , juste ma respiration et puis celui , lointain de la ville,  le fourmillement de tout les gens autours , mais loin. Et puis y'a le claquement parfois , de ma bouteille de Vodka qui se repose contre la table de nuit. Le crépitement très discret de ma clope qui se consume entre mes lèvres sèches. J'ai vaguement la tête qui me tourne et les mouvement presque irréalistes sur les mur ne tardent pas à me faire me sentir presque dans un autre monde. Celui dans lequel je m'enferme ces jours-si. Ou peut-être , ces semaines ? Je ne sais pas. Je ne connais pas la date d'aujourd'hui. Et je m'en fou. C'est un monde que je me suis crée moi-même parce que ça deviens dur de pas devenir fou. J'avais juste besoin d'une seule chose , de toute façon , ces temps-si , c'était d'alcool et de drogue.  Le combo parfait entre l'inhibition et l'oublie ainsi qu'un raccourcissement de vie journaliers. Pas que j'ai envie de me suicidé , loin de là. Juste que j'ai plus envie de rien faire. Que ma vie m'échappe un peu. L'air ici est difficilement supportable , j’étouffe d'être là. Et je ne veux pas aller dehors non plus.

J'ai Maxine dans la tête. J'ai Maxine dans la tête quand y'a personne autours. J'ai le visage satisfait de ma souffrance d’Eliott dans la trachée. J'me sens malheureux mais pas assez. Je sais pas, peut-être que je cultive ça. Peut-être que c'est de ma faute, tout ça. Y'a Maxine dans ma tête quand Jude s'en va quelques jours. Quand je ne vois plus personne parce que ça va et ça vient , cet état. Il est pas constant mais, il est là. Il se cache tout au fond de moi et c'est pas si mal. Parfois il ressort et je souffres le martyr.  Jude va rentrer ce soir. Jude va rentrer et il faut effacer les traces de la souffrance. Parce que demain il va venir , et s'il me voit , ici, maintenant, il va savoir que je vais mal. Plus encore, il va savoir pourquoi, je vais mal. Alors je ne dis rien, je me tais. Pourquoi continuer à parler de choses qui datent d'il y a si longtemps. Je ne suis pas si fragile, je ne suis pas si faible. Alors quand Jude arrive , tout est propre ici. Quand Jude arrive , je souris comme d'habitude et j'oublie que j'ai mal. Je fais bien semblant , du moins. Les crises finiront par passer.  Je finirais par comprendre. Ce qu'ils veulent me faire comprendre ou ce que j'essaie d'occulter. L'un ou l'autre, reviendra toujours au même.


Maintenant :

Je voudrais qu'ils me comprennent mais, c'est peut-être trop demander. C'est peut-être aussi que moi-même je ne comprends pas tout. Peut-être que j'ai intentionnellement laisser m'échapper quelques détails pour pouvoir mieux vivre cette relation. Je m'offres , sans limite à une femme qui , je le sais, n'a aucune intentions de me prendre. Je pourrais dire que ça me dérange , mais égoïstement , je suis heureux quand elle est avec moi , juste un tout petit peu.  Alors je me laisse tomber contre la voiture , m'appuyant nonchalant contre le par-choc du véhicule. J'écoute Jude me dire que je suis un connard de penser qu'il a jamais essayer. Mais, avait-il vraiment essayer, comme il le dit ? Il lui a parler, c'est vrai.  Il a essayer de la connaître , je mentirais jamais là dessus. Mais , est-ce que c'était pas seulement pour prouver ce qu'il ressentait déjà ? Soit un inconfort vis à vis de Maxine depuis le début ? « Maxine n’est pas le mal, non. Maxine est TON mal. Tu l’as dit toi même putain. Aucun de vous n’est heureux. Alors ok, c’est ta vie. Tu fais bien ce que tu veux. C’est pas moi qui vais te laisser tomber pour ça. Ni quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Mais bordel Cha. Si toi même t’es conscient que ça mène à rien. Pourquoi tu t’obstine ? Pourquoi tu te libère pas de son emprise et, comme tu le dis si bien, pourquoi tu ne l’a libère pas de la tienne ? L’amour c’est pas ça. Ca peut être plein de chose, mais certainement pas ça !
Alors si t’as envie de continuer comme ça, très bien. Super. Fait c’que tu veux. Si souffrir ça vous amuse, grand bien vous fasse »
Et ça pourrait presque me faire rire , mais à vrai dire , j'suis même surpris que ce soit , qu'ils ne comprennent pas. C'est vraiment ça ? C'est vraiment ça ? J'pensais pourtant que c'était évident. J'pensais que ça , ils avaient capter. Je sais pas. Je hausse les épaules.  «- Pourquoi je restes coincé dans cette putain de relation ? C’est ça que vous comprenez pas ? C’est pas évident ? J’ai passer 4 ans sans elle. 1362 jours. Et j’ai passer les 1362 derniers jours à me demander à quoi servait la vie sans Maxine. Soyons clairs, je ferais jamais l’affront à l’un d’entre vous d’essayer de me suicider. Je vous ferais JAMAIS subir une chose pareille. Mais, je serais jamais complètement heureux sans Maxine. Et je sais que c’est pas normal de ressentir ça... Mais putain , c'est ce que je ressens. Là maintenant. Et hier. Et les 1362 jours d'avant.» C’est ce que j’aimerais bien dire. Mais, je dis rien. Je hausse simplement les épaules, prends mon air abruti parce que je veux pas répondre à cette question. Elle ferait trop mal à ma mère. Elle l’anéantirait, même. Alors je m’allume une clope en espérant vainement être un jours assez fort pour être comme Jude. Pour retomber amoureux et puis laisser Maxine derrière moi.  Ça me semble être une montagne infranchissable. Un désastre quand elle est là, une tristesse trop profonde quand elle l’est pas. Et je préféré l'abruti , faire semblant que je comprends pas bien ce qui m'arrive plutôt qu'imposer une réalité aussi dure à ma famille. Parce que je veux plus voir ma maman pleurer, je veux plus voir mon beau-père en colère, je veux plus voir mon frère désemparer. Alors quelle que soit la réalité je voudrais jamais la laisser atteindre ma famille.

Alors je me referme comme une huitre et puis j'écrase ma cigarette sous ma Dr Martens et je hausse une seconde fois les épaules. « -C'est bon. Cette discussion est putain de ridicule. Vous savez quoi ? Vous avez raison et puis j'ai tort si ça peut vous faire plaisir. J'vais pas débattre d'un truc qui me concerne , j'vais pas justifier des choix que j'ai été forcer de prendre.Ça changerait plus rien de toute façon. J'suis même surpris que vous compreniez pas ça.» Je souffle , attrapant mes cheveux brun entre mes doigts tatoués. « -C'est bon. J'en ai marre d'entendre les mêmes choses depuis l'adolescence. N'en parlons plus. Je rentre chez moi. » Je dis, me rallumant une cigarette, je vais faire une bise sur le haut du crâne de ma mère et puis je quitte le parking. J'ai encore l'impression que les larmes me viennent aux yeux , alors j’accélère le pas, entendant ma mère me hurler de revenir, je fais semblant de pas entendre. Tant pis. Tant pis s'ils comprennent pas un truc aussi évidant. Tant pis si je comprends pas leurs point de vue non plus. On s'en remettras. Tous. Si on renvoie ça dans l'abime du silence entendu , ça ira.

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